Agrandir l'image

Duà

Lieu Place Aristide Briand 86000 - Poitiers

Horaires à

Exposition

Influx

Influx est un projet à 3 volets, qui parle de la collision entre notre quotidien et le flux des images. La Fanzinothèque et Olivier Rigaud

Gratuit

Ajouter à mon calendrier

"C’est d’abord une série de grandes images peintes sur la présence (choisie ou subie) des écrans partout et tout le temps : à la maison, dans les transports, au travail, dans des lieux publics, entre ami·es... difficile de s’extraire du flux permanent qui nous sur-sollicite et nous gave d’images.
Chacune de ces peintures contient une image d’écran, dont le contenu vient percuter l’environnement. Quels effets cette sur-stimulation a-t-elle sur notre cerveau, notre bien-être, notre vivre-ensemble ?
La démocratisation des "intelligences artificielles" génératives, qui permettent de créer des fausses images photo-réalistes, est un nouveau facteur qui a émergé depuis deux ans, que j’explore depuis 2022 avec le collectif Monomania.
En deuxième étape, afin de souligner lourdement que plus aucune image ou vidéo ne peut être prise pour argent comptant, nous avons produit avec l’IA des fausses images de contenus. Celles-ci peuvent faire illusion de loin, et servent d’avertissement : avant de réagir à une info ou à une image, il est plus que jamais impératif d’en vérifier la source.
Enfin, la troisième phase consiste en un travail avec une classe de 4e du collège Joachim du Bellay de Loudun. Les élèves vont produire leurs propres images de contenus à incruster sur les peintures, pour en proposer des variantes/relectures et tester des confrontations d’images. Sérigraphiées avec le Labo mobile de la Fanzinothèque, celles-ci seront accrochées à partir de juin et feront également l’objet d’un fanzine édité en tirage limité.
En complément, la Fanzinothèque propose en exposition une sélection de fanzines et images liés à ces
thématiques. Car si l’on peut réagir en ligne au tsunami des flux, on peut aussi s’en extraire et revendiquer la lenteur, la matérialité et l’indépendance du fanzine, hors perfusion des réseaux et de l’infinite scrolling.
Histoire de reprendre la main et un peu d’oxygène, dans un monde de plus en plus grignoté par le virtuel."