Vivre en famille d’accueil

Un particulier agréé qui accueille chez lui, à titre onéreux, une ou plusieurs personnes âgées ou handicapées, dans un cadre familial.
 

Toute personne majeure peut devenir accueillant(e) familial(e), qu’elle dispose d’une expérience professionnelle dans le médico-social ou pas, et quel que soit son âge. Il est possible d’être accueillant(e) familial(e) seul(e) ou en couple.

Faire preuve d’écoute, d’empathie, de patience, d'engagement et d’un bon équilibre émotionnel. L’adhésion de votre entourage est aussi primordiale, car l’accueil à domicile transforme l’organisation de la vie quotidienne.
 

12 h de formation obligatoire et l’obtention du PSC1(acronyme : Prévention et Secours Civiques de niveau 1) (Premiers Secours).

Après l’obtention de l’agrément : 42 h de formation complémentaire sont à suivre dans les deux ans, auxquelles s’ajoutent 24 h de formation continue, tous les cinq ans.
 

Il délivre l’agrément, organise les formations, contrôle les conditions d’accueil, et peut orienter les familles vers des accueillant(e)s. Il assure aussi une démarche d’accompagnement et de conseil.
 

En déposant un dossier auprès du Conseil Départemental. L’agrément est délivré après évaluation, visite du domicile, entretien et certificat médical. Sa durée de validité est de 5 ans renouvelable.

Des personnes (ne doivent pas avoir de lien de parenté jusqu'au 4e degré inclus) âgées de plus de 60 ans ou adultes en situation de handicap, à condition qu’elles n’aient pas besoin de soins médicaux constants. Jusqu’à 3 personnes peuvent être accueillies simultanément. Une dérogation peut permettre également d’accueillir un couple.

Chaque personne accueillie doit disposer d’une chambre individuelle (minimum de 9 m² pour une personne seule, minimum 16 m² pour un couple) avec accès facile à une salle d’eau et des sanitaires.
 

Non, il n’est pas obligatoire d’être propriétaire. Vous pouvez être locataire, à condition que le logement soit conforme aux normes exigées (surface, sécurité, hygiène) et que le bail le permette.

Oui, l’accueillant(e) a le droit de choisir ou de refuser une personne, pour garantir une bonne cohabitation. L’accord entre les deux parties est essentiel avant la signature du contrat.

En effet, outre l’accueil permanent 24h sur 24h, il est aussi possible d’effectuer un accueil temporaire, par exemple sur un court séjour, en cas d’absence des proches, mais également pour un accueil de jour ou séquentiel (week-ends /mois, vacances scolaires, le soir).

Non, le Conseil Départemental ne procède pas au placement direct. Il tient une liste d’accueillant(e)s agréé(e)s et peut favoriser la mise en relation, mais la recherche reste souvent à l’initiative des familles ou de l’accueillant(e).

Après l’obtention de votre agrément, vous figurez sur la liste des accueillant(e)s sur le site du Conseil Départemental. En complément, vous pouvez vous mettre en relation avec des associations d’accueil familial présentes sur le territoire et contacter des institutions de votre commun (MDPH, CCAS…), travailleurs sociaux, hôpitaux, maisons de retraite…

Assurer la sécurité, le bien-être, une continuité d’accueil et respecter les termes du contrat d’accueil.

• Rémunération stable et déclarée.
• Activité valorisante et humaine.
• Travailler à domicile.
• Souplesse dans l’organisation (choix des accueillis).
   

• Responsabilités importantes 24h/24 (pour l’accueil permanent).
• Engagement.
• Moins de vie privée.
• Nécessité d’être disponible et organisé.

L’accueillant(e) est un salarié(e) employé(e) par la personne accueillie. À ce titre, l’accueilli(e) est chargé(e) de rémunérer directement sa famille d’accueil. Le contrat de travail qui unit les deux parties s’appelle un contrat de gré à gré. Ce document organise les relations entre l’accueillant(e) et l’accueilli(e), décrit les droits et les obligations de chacun, fixe les conditions matérielles et financières de l’accueil. Le contrat de gré à gré est établi selon un commun accord entre la famille d’accueil et la personne handicapée ou âgée voire son représentant légal.

L’accueillant(e) familial(e) a un statut professionnel particulier et est considéré(e) comme étant indépendant(e). Par conséquent, le droit au chômage ne lui est pas ouvert.
 

Oui, vous cotisez pour votre retraite durant votre activité.

Le montant de la rémunération pour services rendus est au minimum égal à 29,71 € brut par jour.

Cette rémunération est complétée par une indemnité de congés payés qui correspond à 10 % de la rémunération pour services rendus.

A cela s’ajoute :

• Indemnité pour sujétions particulières (niveau de dépendance) : selon le niveau de sujétions, c'est-à-dire la disponibilité de l'accueillant familial liée à l'état de santé de la personne hébergée, le montant de l’indemnité journalière est compris entre 4,40 € et 17,34 €.
• Indemnité de mise à disposition des pièces du logement : l'indemnité d'hébergement correspond aux frais d'occupation du logement. Elle est fixée selon les éléments suivants : la taille et qualité des pièces mises à disposition de la personne hébergée (prix moyen des locations dans le secteur environnant)
• Indemnité d'entretien : l'indemnité d’entretien et son tarif suit l’évolution du smic(Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance)/horaire. Elle est également nommée MG soit un minimum garanti. Cette indemnité est destinée aux diverses dépenses du quotidien (alimentation, entretien du logement, produits d’hygiène etc.)

En fonction des situations des personnes accueillis, ce MG varie entre 2 et 5 par jour soit un montant compris entre 8,44 et 21,10£/par jour